„Wie viele Menschen haben jahrelang so gelitten? »: Befragung von Patienten, die in psychiatrischen Krankenhäusern eingesperrt sind

https://www.lemonde.fr/societe/article/2025/01/12/il-y-en-a-combien-qui-souffrent-comme-cela-depuis-des-annees-enquete-sur-les-patients-attaches-dans-les-hopitaux-psychiatriques_6493847_3224.html

Von slippery_salope

2 Comments

  1. slippery_salope on

    Quelques extraits étant donné que je n’arrive pas à partager l’article entier:

    *C’est la loterie du malheur dans le malheur. Celle qui conduit un patient à une chambre d’isolement puis à cet instant où des infirmiers et des aides-soignants d’un service psychiatrique l’immobilisent, lui administrent un sédatif puissant et l’attachent sur un lit avec des sangles de contention en tissu, fixées avec des aimants, pour bloquer les quatre membres. Pour quelques heures, le plus souvent. Pour quelques jours, quelques semaines. Parfois plusieurs mois. La loterie du malheur parce que la probabilité de finir attaché dans une chambre d’isolement varie considérablement d’un hôpital psychiatrique à l’autre, et même d’une unité à une autre. (…)*

    *Ces pratiques sont légales, mais dissimulées, couvertes à la fois par le secret médical et le secret judiciaire, protégées derrière les portes des unités fermées des hôpitaux, débattues sous le sceau de la confidentialité. Elles ne sont pas si rares : plus de 8 000 personnes hospitalisées sans leur consentement au sein de services psychiatriques ont été soumises à des contentions mécaniques en 2022, selon le dernier bilan de l’Institut de recherche et de documentation en économie de la santé (Irdes), piloté par la démographe Magali Coldefy. (…)*

    *Majoritairement des hommes, plutôt jeunes, généralement hospitalisés pour troubles psychotiques, bipolarité, troubles de la personnalité et du comportement. Des statistiques minimales : les patients peuvent aussi avoir été attachés aux urgences générales pendant des heures, jusqu’à plusieurs jours, dans l’attente de leur prise en charge, sans être comptabilisés officiellement. (…)*

    *« L’isolement et la contention sont des solutions de dernier recours. Les effets thérapeutiques de ces mesures ne sont pas démontrés, alors que les effets indésirables le sont de plus en plus »*, insiste le professeur Frank Bellivier, délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, en énumérant les conséquences post-traumatiques pour les malades, l’impact délétère sur la relation thérapeutique, la perte de sens pour les soignants. (…)

    *Contrôle minimal*

    *Longtemps, il n’a existé aucun contrôle sur les mesures d’isolement et de contention, héritage d’une conception asilaire de la psychiatrie. Ce qui se passait dans les chambres d’isolement restait dans l’ombre sans que quiconque ne puisse examiner les décisions.*

    *Depuis 2022, un contrôle minimal existe. Grâce au combat mené par Eric G., 48 ans, un ancien patient d’un hôpital psychiatrique des Yvelines, soigné pour schizophrénie, isolé et contentionné à de nombreuses reprises. « C’est un sentiment horrible. Vous êtes attaché pendant des heures dans une chambre où il n’y a rien, c’est comme un grand vide », témoigne-t-il aujourd’hui, sorti du cycle des hospitalisations d’office mais toujours suivi avec des injections régulières. (…)*

  2. J’ai été hospitalisé sous contrainte plusieurs et tous les patients sont sous Loxapac, les infirmiers restent dans leur bureau rideau fermé.

    Si on ne veut pas prendre les cachets prescrits en ignorant les effets secondaires, c’est attaché et médicalement par injection.

    Se sont des conditions vraiment horrible…

    Et sortie, aucun suivi on nous lâchent comme ça.

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