Tags
Aktuelle Nachrichten
America
Aus Aller Welt
Breaking News
Canada
DE
Deutsch
Deutschsprechenden
Europa
Europe
Global News
Internationale Nachrichten aus aller Welt
Japan
Japan News
Kanada
Konflikt
Korea
Krieg in der Ukraine
Latest news
Map
Nachrichten
News
News Japan
Polen
Russischer Ãœberfall auf die Ukraine seit 2022
Science
South Korea
Ukraine
Ukraine War Video Report
UkraineWarVideoReport
Ukrainian Conflict
United Kingdom
United States
United States of America
US
USA
USA Politics
Vereinigte Königreich Großbritannien und Nordirland
Vereinigtes Königreich
Welt
Welt-Nachrichten
Weltnachrichten
Wissenschaft
World
World News
3 Comments
De profil, on dirait un peu Emmanuel Macron. Même nez droit à l’antique, même taille, même allure. Son titre au *Journal officiel* : « envoyé spécial pour la Libye ». Personne ou presque ne connaît son nom. Paul Soler, 45 ans, ancien militaire des forces spéciales, est l’un des collaborateurs les plus secrets de l’Elysée, où, d’ailleurs, il ne passe presque jamais, tant il est souvent en vadrouille. Il est en vérité beaucoup plus que cela : une sorte de diplomate personnel du président.
Ses missions s’étendent du Maghreb au Sahel, mais aussi jusqu’à l’Ukraine et à la Russie, la Côte d’Ivoire, la République centrafricaine, la Syrie ou l’Irak. Elles consistent à se rendre dans des zones sensibles, à encourager les oppositions d’Etats ennemis et à jouer de ce qu’il reste de l’influence française en Afrique, hors des circuits habituels du Quai d’Orsay. *« OK, feu ! »*, lâche le président lorsqu’il lance sur une mission délicate cet ancien du 13^(e) régiment des dragons parachutistes, devenu diplomate. Paul Soler est l’un de ces types *« out of the box »*, comme disaient les garçons de la « start-up nation », aux débuts du macronisme, pour décrire ces profils non conformistes dont raffole Emmanuel Macron. Il ne rend compte qu’au *« chef »*, comme il désigne le président, qu’il connaît depuis dix ans.
A l’automne 2023, la France cherche discrètement à acheminer des médicaments à l’intention des otages – dont plusieurs Français – retenus à Gaza, depuis le 7 octobre et l’incursion terroriste du Hamas en Israël. « M. Paul », comme on l’appelle parfois, met en branle ses réseaux atypiques. Il faut faire voyager l’aide médicale par Doha, Le Caire et Rafah, dans la bande de Gaza, par le biais de la Croix-Rouge, puis des contacts au sein du Hamas. Paul Soler est encore dans le circuit, lorsque Mia Schem, 21 ans, une jeune Franco-Israélienne enlevée lors de l’attaque du festival de musique Tribe of Nova, ce même 7 octobre, est libérée. Du *one-to-one*, du discret, de l’efficace, bref, la diplomatie dont Macron rêve secrètement.
Le chef de l’Etat est arrivé à l’Elysée avec la promesse de redonner à la France sa place dans le monde. Il comptait sur un atout de taille : son anglais. Jacques Chirac faisait la joie des humoristes avec ses *« ouat dou you ouant ? »*. Malgré des années de cours particuliers dans sa mairie de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), Nicolas Sarkozy avait des sueurs froides dès qu’il fallait échanger trois mots dans la langue de Shakespeare. Quant à François Hollande, il n’a jamais pu dire une phrase en anglais sans faire une faute.
« Des chicayas de bureaucrates ! »
Emmanuel Macron, lui, parle couramment cette langue et peut s’adresser au monde sans faire rougir les Français. Pendant la première campagne présidentielle, nez sur les cartes d’état-major, il révise sa géopolitique comme on potasse un concours. Il veut dépoussiérer la façon qu’a la France de jouer dans le concert des nations, privilégie les tête-à -tête et met en scène les symboles. Sûr de son charme et de son intelligence, il juge le pari à sa portée. *« Notre rêve français a toujours été aussi un rêve d’universel. Nous avons toujours pensé le monde »*, notait-il dans son livre programme *Révolution* (XO Editions, 2016). Ce « nous », désormais, c’est lui.
J’ai arrété la lecture à : “Le chef de l’Etat est arrivé à l’Elysée avec la promesse de redonner à la France sa place dans le monde. Il comptait sur un atout de taille : son anglais.”
Mais, à quel moment Macron conidère qu’il parle bien anglais? Je me suis maté ça
[https://www.youtube.com/watch?v=YDJqpHI245Q](https://www.youtube.com/watch?v=YDJqpHI245Q)
Allez, il prononce “fri” au lieu de “three”, écosystème au lieu de ecosystèsem, “iz” au lieu de “is. La maitrise des phonèmes c’est censé être la base non?
On dirait moi quand je tente de forcer un accent posh à la mord moi le nÅ“ud, c’est ridicule.
Edit: merci OP, mais c’est moi ou le monde lance de plus en plus de Scuds sur Macron, il a volé leurs gouters à la rédac ou quoi?
La diplopmatie **C’EST MOI.**
C’est un peu notre judge dredd à nous.