Die aus Afrika vertriebenen französischen Soldaten haben ihren Blick bereits auf andere strategische Horizonte gerichtet

Si ça peut faire que l’armée française s’intéresse davantage à la défense de l’Europe, c’est plutôt une opportunité.

Il est de notoriété publique que si tu veux faire carrière dans l’armée, il vaut mieux avoir fait des opex en afrique que de la garnison pour l’otan.

Résultat, on a (in)volontairement sélectionné des officiers et un modèle d’armée léger, aéroporté et motorisé. On a quasiment plus rien en blindée et en mecanisé : plus de véhicules de combat d’infanterie (le VBCI étant armé bien trop légèrement et trop peu blindé), quasiment plus de blindés (200 leclercs dans l’inventaire sans protection active et qui commencent à peine une modernisation), presque aucune défense aérienne sol-air ou anti-drones (bah oui car supériorité aerienne totale en afrique) et artillerie réduite à péniblement une centaine de CAESAR.

Dit autrement, on aurait un mal fou à aligner une division pour l’OTAN. Et si on y arriverait, on aurait du matériel trop léger en blindage et en puissance de feu.

Il faut mutualiser les achats d’engins terrestres et de munitions au niveau européen au plus vite de manière à arrêter que chaque pays européen ait du matériel en quantité échantillonnaire.

Et sur l’armement terrestre, si la france a du savoir faire en équipement motorisé, on est désormais a la traîne en matériel mécanisé et blindé, il faut en prendre acte.

On sera pas capable de récupérer cette capacité avec nos finances actuelles. Donc soit on ne tient pas nos engagements envers nos alliés européens, soit on accepte qu’on pourra pas toujours avoir le matériel exactement comme le veut l’État major ou la DGA mais au moins dans des quantités qui ne soient pas homéopathiques.

>I l faudra 48 heures à la diplomatie française pour réagir, par un communiqué de presse laconique : « La France prend acte et entend poursuivre le dialogue pour la mise en œuvre de ces orientations. »

c’est un triple camouflet :

* Paris n’ a pas été prévenu au préalable.

* les divers outils de renseignement n’ont rien vu venir

* 48h pour réagir : le scénario n’avais pas été envisagé.