Skorbut, eine Armutskrankheit, ist in Frankreich auf dem Vormarsch

https://www.mediapart.fr/journal/france/191224/le-scorbut-maladie-de-la-pauvrete-est-en-progression-en-france

Von morinl

9 Comments

  1. J’ai pas de compte Mediapart, donc je ne peux pas partager l’article, mais j’avoue que si quelqu’un a le contenu, je suis curieux de le lire.

  2. Une cuillère de ketchup par jour suffit pour éviter le scorbut.

  3. Le scorbut c’est chaud quand même, je veux bien que les gens soient de plus en plus pauvres mais un sac de 2Kg d’orange c’est 2€ à Lidl quoi

  4. Ça c’est parce qu’il y a pas assez de gens qui apprécient la choucroute.

  5. Lostinslumber on

    Choper le scorbut sans meme decouvrir une nouvelle route vers les indes… Quelle epoque.

  6. AdPossible4959 on

    Le scorbut, maladie de la pauvreté, est en progression en France

    Causé par une grave carence en vitamine C, le scorbut avait quasiment disparu. Des médecins et des chercheurs constatent dans une étude son retour chez les enfants, et une accélération du nombre de cas depuis le covid.
    Depuis plusieurs années, dans différents services de pédiatrie en France, des médecins voient revenir avec inquiétude le scorbut en France, notamment chez les enfants. « Cette maladie a causé au moins 2 millions de morts entre le XVIe et le XXe siècle, explique le professeur Ulrich Meinzer, de l’hôpital pour enfants Robert-Debré à Paris. Elle a été décrite avant tout au sein d’une population de marins, qui passaient des mois en mer et dont l’alimentation était pauvre en fruits et légumes. » Elle avait quasiment disparu dans les pays riches, repérée seulement parmi des populations migrantes.
    Puis la maladie a repris pied en France. « L’hôpital Robert-Debré où je travaille est situé au nord de Paris, où vivent des populations pauvres, explique Ulrich Meinzer. Depuis des années, nous voyons augmenter une inquiétante précarité. Des familles vivent dans la rue, des parents accompagnent des enfants malades qui ne mangent pas tous les jours. On a commencé à revoir le scorbut. »
    L’hôpital Robert-Debré, à Paris, le 23 mai 2023. © Photo Stéphane Mouchmouche / Hans Lucas via AFP
    Partant de ces observations dans les services, les pédiatres de l’hôpital Robert-Debré à Paris et de l’hôpital de Cayenne en Guyane, associés à des chercheurs de l’Inserm, ont voulu déterminer le nombre précis de cas diagnostiqués en France entre janvier 2015 et novembre 2023, à partir des données d’hospitalisation de l’assurance-maladie.
    Leur étude, publiée dans le journal médical de référence The Lancet, montre une inquiétante réapparition du scorbut chez les enfants, en France, depuis 2015. Les chercheurs et chercheuses ont dénombré 888 enfants hospitalisés pour un scorbut jusqu’en 2023. L’âge moyen des enfants est de 11 ans. Des cas ont été diagnostiqués sur l’ensemble du territoire français.
    Une grave carence en vitamine C
    Le scorbut est dû à une grave carence en vitamine C. Il se manifeste par « une forte altération de l’état général, des douleurs osseuses, une faiblesse musculaire, des saignements de la peau, des gencives », énumère le professeur Meinzer. Si le scorbut peut conduire au décès, il peut fort heureusement être soigné facilement, par un simple apport en vitamine C.
    De retour en France, le scorbut est aussi en progression depuis le début de la pandémie de covid. Entre mars 2020 et novembre 2023, le nombre de cas de scorbut est en hausse de 34,5 %. « Cette hausse est même de 200 % chez les 5-10 ans », précise Ulrich Meinzer. Et elle est corrélée à une tout aussi forte progression, sur la même période, de la malnutrition sévère chez les enfants (+ 20,3 %).
    L’incidence du scorbut pour 100 000 enfants par mois en France / L’incidence de la malnutrition pour 100 000 enfants par mois en France. © Graphique The Lancet
    Ces enfants atteints de scorbut ont « souvent une alimentation pauvre, essentiellement des pâtes ou du riz, qui donnent un sentiment de satiété à moindre coût. Ils mangent peu de fruits et de légumes, sans doute pour des raisons économiques, ce qui les expose à un risque élevé de carences », détaille le professeur de pédiatrie de l’hôpital Robert-Debré.
    Dans l’étude, les chercheurs et chercheuses ont comparé leurs chiffres avec les données sur l’inflation de l’Insee et celles sur la précarité alimentaire du Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc). « La corrélation est forte », précise le professeur Meinzer. Autrement dit, les courbes de progression du scorbut, de l’inflation et de la précarité alimentaire progressent toutes sur une pente similaire.
    Pour les chercheurs et les chercheuses, le covid-19 marque le début d’une série de crises sanitaires, économiques et géopolitiques (la guerre en Ukraine notamment) qui ont dangereusement creusé les inégalités sociales. Ils insistent sur « le besoin urgent d’une aide nutritionnelle adaptée pour les populations pédiatriques à risque ». Ulrich Meinzer insiste : « La réponse doit être rapide. »

  7. On dirait un article du gorafi mais juste très triste et déprimant

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