François Bayrou bleibt Bürgermeister und schlägt vor, zum nicht kumulativen Mandat zurückzukehren

Le nouveau premier ministre, maire de Pau depuis 2014, a considéré que l’incompatibilité des fonctions de parlementaire et d’exécutif local avait été « une erreur ». Tous n’en sont pas convaincus. Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, évoque « un désaccord fondamental ».

Comme son prédécesseur, François Bayrou considère qu’il faut revenir sur l’interdiction de cumuler les mandats de parlementaire et d’exécutif local. Lundi 16 décembre, s’exprimant devant le conseil municipal de Pau, ville dont il est maire depuis 2014, le nouveau premier ministre a considéré que l’incompatibilité de ces fonctions avait été « une erreur ».

Plusieurs lois, dont la dernière date de 2014, ont interdit que l’on puisse être député ou sénateur et, dans le même temps, maire, président de conseil départemental ou d’une assemblée régionale, entre autres. « J’ai beaucoup souffert, a-t-il confié aux conseillers municipaux. J’ai été choqué, tout au long des dernières années, par la rupture entre la base de la société française et les milieux de pouvoir », évoquant « une défiance profonde [de nos concitoyens] à l’égard du monde politique, toutes formations confondues ».

« L’abandon du cumul a été préjudiciable, réagit le ministre démissionnaire chargé des transports, François Durovray. Dans un pays unitaire comme le nôtre, on a besoin de responsables nationaux ayant des attaches locales. » M. Durovray considère que « c’est comme patron d’un exécutif qu’on est vraiment confronté aux réalités de son territoire ». Il cite un exemple : c’est parce qu’il est président (Les Républicains, LR) du département de l’Essonne qu’il s’est rendu compte que les agents « n’ont pas accès aux fichiers des banques pour connaître l’état du patrimoine d’un bénéficiaire du revenu de solidarité active ».

D’ailleurs, à peine nommé au gouvernement de Michel Barnier, François Durovray avait précisé, le 24 septembre, qu’il garderait ses fonctions au conseil départemental de l’Essonne. Comme certains de ses homologues démissionnaires : Fabrice Loher (mer) est resté maire (UDI) de Lorient (Morbihan), Gil Avérous (sports) est toujours le premier élu (divers droite) de Châteauroux et Nicolas Daragon (sécurité du quotidien) maire (LR) de Valence.

**Maintenir « ce lien avec nos concitoyens »**

Car, en effet, « pour les membres du gouvernement, c’est autorisé, pour les parlementaires, non », a relevé le premier ministre, lundi, considérant qu’il faudrait « que ce débat soit repris » et qu’il aborderait cette question dans sa déclaration de politique générale, en janvier 2025. S’il n’existe pas d’obligation légale pour les ministres d’abandonner leur mandat local, Lionel Jospin, premier ministre socialiste de 1997 à 2002, en avait cependant imposé l’usage, même si son application a fait l’objet d’exceptions au fil des années.

Cette doctrine a perduré jusqu’au revirement du gouvernement Barnier, dont la précarité était patente dès le départ. Rien qui ne puisse inciter les nouveaux ministres à lâcher leur fief local à moins d’un an et demi des élections municipales. François Bayrou a d’ailleurs profité de son passage à Pau pour préciser qu’il resterait lui-même maire (MoDem) de sa ville. « Je suggérerai aux futurs membres de mon gouvernement de garder leur mandat », a-t-il indiqué. « Ministre, confie Gil Avérous, j’ai fait le choix de rester maire de Châteauroux – sans indemnités, j’insiste ! –, et je mesure chaque jour combien ce lien avec nos concitoyens m’apporte au quotidien dans le sens des réalités et du concret. »

Tout le monde n’en est pas convaincu. Le cumul des mandats, « c’est un désaccord fondamental », a réagi, lundi sur LCP, la députée du Val-de-Marne et présidente du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot : « Si vous voulez faire bien le travail de parlementaire, que ça soit pour légiférer, pour contrôler l’action du gouvernement, pour faire le lien avec nos concitoyens et nos concitoyennes, vous ne pouvez pas cumuler les mandats et encore moins quand vous êtes premier ministre de la France dans une situation aussi compliquée. » Un avis partagé par Yaël Braun-Pivet, la présidente (Renaissance) de l’Assemblée nationale : « Je suis contre le cumul de mandats et je pense qu’il ne faut pas, en tout cas en ce moment, en plus, remettre ce sujet sur la table, ce n’est vraiment pas le moment », a-t-elle affirmé sur Franceinfo mardi, ajoutant qu’elle aurait « préféré que le premier ministre prenne l’avion pour Mayotte », dévastée par un cyclone, plutôt que d’assister au conseil municipal de Pau.

J’adore cette argument du lien avec les citoyens, que ce soit pour les postes de maire ou de députés. ça dit : je suis tellement hors-sol, un poste à 5000€ par mois, une voiture de fonction et un aréopage d’assistants, c’est ma vision du contact avec le terrain.

Cet immense étron à préféré aller à un conseil municipal d’une ville moyenne plutôt que de faire un gouvernement et gérer le millier de mort sur le territoire français.

J’aimais pas ce type avant mais vraiment ça me révulse qu’il ait pu penser que son conseil de merde soit plus important qu’un cyclone. Grosse merde bayrou.

Pour un maximum d’efficacité et de concentration des pouvoir, je propose que le 1er ministre devienne aussi Président de la région Nouvelle-Aquitaine, et évêque de Lourde, parce que pourquoi pas.

C’est littéralement sa première proposition en tant que premier ministre.

Genre, il y a pas d’autres priorités que ça. Chido, l’équipe gouvernementale, la loi de finance, tout ça c’est pas important. Ce qui compte, c’est le cumul des mandats et le conseil municipal de Pau.

Se faire tacler par YBP en étant premier ministre centriste c’est que tu pue vraiment la merde pour faire ton taff.

Je suis surpris que des gens découvrent aujourd’hui que Bayrou est un gigantesque loser. Il est nul a tous les niveaux. Seul le melon de Macron lui a permis d’obtenir, enfin, une place.

Il n’y a que Valls devant lui selon moi dan slam longue lignée des milliards de la République.

Alors déjà sans les cumuls des mandats dés qu’il y a un pet de travers et qu’on leur demande de le justifier ils sont jamais au courant alors que ça c’est passé sous leurs yeux…. On va être bien avancé.

Le pire c’est que c’est capable de passer… ils vont nous sortir que c’est ce que les Français veulent

Le sens des priorités. Quelqu’un lui a dit que Mayotte a été ravagée par un cyclone ?

Perso je trouve cela assez étrange cette idée d’ancrage local quand un député est élu dans circonscription relativement petite. En théorie il a déjà son ancrage local et du temps et des moyens sont alloués pour aller dans sa circonscription, rencontrer les citoyens etc.

Par contre si les élections législatives se font à la proportionnelle sur liste cela va changer. Il n’y aura plus de circonscription de 20 000 personnes et on perdrait effectivement cette idée d’ancrage local.

Et dans ce cas il peut y avoir une certaine logique à permettre d’une manière ou d’une autre à un député de garder tout ou une partie de son mandat local.

Pour les députés-maires c’est une réflexion à avoir mais seulement dans le cadre de la proportionnelle.

Après pour ministre-maire il le semble délirant de pouvoir être à la fois ministre et maire.

Il a pas compris que son job c’était de faire un budget

Pourquoi diable il se lance dans le non cumul des mandats

IL NOUS FAUT UN BUDGET
on n’a pas du tout besoin de recréer les députés-maires

Et après ils s’étonnent du taux d’abstention, du mépris à leur égard, etc.. gras et luisants comme des cochons..

La fatigue.